Je n’ai jamais vraiment su si j’aimais ou si je détestais Bernard Tapie et j’avoue qu’après avoir regardé la série qui lui est consacré, je ne suis pas plus avancée. En revanche, je sais que j’ai aimé cette série, certainement un peu par nostalgie, parce que j’ai grandi avec Tapie.
Le réalisateur Tristan Séguéla, fils du publicitaire Jacques Séguéla, avait l’envie d’adapter, en prenant des libertés avec la vérité, les 1 000 vies du chanteur, homme d’affaires, président de club de football et ministre, de ses débuts difficiles à sa chute au faîte de sa gloire.
Olivier Demangel, scénariste de Tapie, a précisé à l’AFP qu’il considérait ces sept épisodes comme une « interprétation du personnage et de sa trajectoire ». Un mélange assumé entre réalité et fiction qui n’a pas plu à la famille. Une série portée par Laurent Lafitte bluffant dans le rôle de Tapie et Joséphine Japy en Dominique Tapie, bien plus impliquée dans la gestion de ses affaires que dans la vraie vie.
Une série qui retrace le destin romanesque d’un personnage hors du commun, et dresse le portrait intime de ses aspirations et de ses désirs, avec du romanesque et des rebondissements. Une série qui raconte aussi l’histoire de la France de la deuxième moitié du XXe siècle.
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