Avant de vous donner quelques conseils pour réussir votre voyage au Japon, j’aimerais tordre le cou à l’idée qu’un séjour au pays du soleil levant coûte très cher, car c’est faux. En dehors du billet d’avion aux alentours de 1000 euros, on peut réserver des hôtels bien placés à 100 euros la nuit et bien manger à petit prix. Quant aux transports, ils sont moins chers qu’à Paris.
Il y a six choses indispensables à faire avant de partir et une fois que vous aurez déterminé la durée de votre séjour :
- Acheter un Japan Rail Pass ou JR Pass, forfait permettant un accès illimité au réseau de la compagnie ferroviaire JR (Japan Railways qui couvre plus de 20 000 km du Nord au Sud) pour une durée de 7 à 21 jours. C’est la formule la plus économique et de loin la plus pratique pour voyager au Japon. Vous pouvez le commander sur le site www.vivrelejapon.com, il vous sera envoyé par La Poste ou par Fedex. Pour notre voyage, nous avons pris un JR Pass de 7 jours à 218 euros par personne qui nous a permis d’aller de Tokyo à Kanazawa, de Kanazawa à Kyoto et de Kyoto à Osaka.
- Louer un pocket Wi-fi pour rester connecter en toutes circonstances. Nous l’avons réservé sur le site www .vivrelejapon.com avant notre départ (69 euros pour 15 jours) et il a été livré à notre hôtel, ce qui fait que nous l’avions à notre arrivée. Ce petit boitier que nous rechargions tous les soirs nous offrait quotidiennement un accès à Internet illimité à haut-débit bien utile pour nous diriger (via Waze ou Google Maps), pour nous faire comprendre (via un traducteur), mais aussi pour garder le contact avec nos familles et amis. A la fin de notre séjour, nous avons glissé le Pocket Wifi dans une enveloppe pré-affranchie et l’avons glissé dans une boîte aux lettres de l’aéroport.
- Changer des euros en yens (si vous êtes en Europe) ou des dirhams en dollars (pour les Marocains) que vous pourrez changer en yen à votre arrivée car la carte de crédit n’est pas aussi utilisée qu’en Europe.
- Prévoir un adaptateur de prise de courant car les prises japonaises sont à fiches plates.
- Lire quelques livres. Je vous conseille deux livres loin des clichés et des idées reçus : le journal d’une française, Agathe Parmentier, qui a passé quelques mois à Tokyo et nous raconte sa vie quotidienne et Tokyo Vice, l’enquête journalistique de Jake Adelstein, (premier américain à intégrer la rédaction du Yomiuri Shimbun, le plus grand quotidien japonais) au coeur de la pègre japonaise, un témoignage précieux sur l’envers de la société nippone. A lire aussi, l’éloge de l’ombre de Tanizaki, un traité d’esthétique écrit en 1933qui met en parallèle les civilisations japonaise et occidentale.
- Choisir judicieusement quelques guides de voyage. J’en ai acheté beaucoup au fil du temps car ce voyage est resté longtemps un rêve lointain. Les plus utiles pour nous ont été le Lonely Planet (un peu encombrant mais exhaustif), le Cartoville de Tokyo, ultra pratique parce qu’il est compact et rentre dans un sac et parce qu’il fournit des informations par quartier (dommage qu’il n’y en est pas un pour Kyoto) et le Wallpaper City Guide de Tokyo pour ses adresses chics et tendances dans les domaines de l’art, du design, de l’architecture et de la gastronomie. Pour Kyoto, je vous conseille également le Louis Vuitton City Guide Kyoto Nara, un peu daté (2011) mais précieux pour ses 600 adresses triées sur le volet.